France Cayouette vit à Carleton-sur-Mer. Ses trois recueils de poésie sont parus aux Éditions du Noroît : Jolie vente de débarras (2008), Voix indigènes (2014), finaliste au prix du CALQ-Œuvre de l’année en Gaspésie), et Doublure du monde (2021). Trois de ses suites poétiques ont été en lice pour le Prix de poésie Radio-Canada. Elle a publié deux recueils de haïkus aux Éditions David : La lenteur au bout de l’aile (2007) et Verser la lumière (2009), et elle est coauteure de Musique du moindre bruit, échange de haïkus réalisé avec l’auteur français Dominique Chipot (Éditions Pippa, 2019). En 2023 paraissait Ada et la sandale de mer (Écomusée Tracadièche), une histoire écrite en collaboration avec des enfants de Carleton-sur-Mer et illustrée par Catherine Côte.

Après une carrière en enseignement de la littérature au niveau collégial, elle anime Les ateliers d’écriture La page bleue et offre divers services d’accompagnement littéraire. Les arts littéraires l’interpellent de plus en plus. Depuis 2020, en duo avec l’artiste Esther Thériault, elle présente des expositions de haïgas. En juillet 2023, le Théâtre À tour de rôle, en collaboration avec Poème en août, produisait le spectacle littéraire Arbres debout sur nos paupières à partir de ses textes, qui feront aussi l’objet d’un recueil aux Éditions du passage en 2025.

Le rapport à l’autre, le dialogue avec l’environnement et l’appel de la beauté comme voie d’élévation sont au cœur de sa démarche. C’est presque toujours une forme brève qu’elle emprunte pour créer des passerelles entre monde intérieur et monde extérieur.

Mon univers : les œuvres marquantes

- Cinq méditations sur la beauté de François Cheng et Regards sur le poème de Michel Pleau.

- Le bruit des choses vivantes d’Élise Turcotte, Le monde sur le flanc de la truite de Robert Lalonde, L’écume des jours de Boris Vian, Antigone de Sophocle et d’Anouilh ainsi que les œuvres d’Alessandro Baricco et d’Hubert Mingarelli.

- La poésie de Martine Audet, Louise Dupré, Louise Warren, Rachel Leclerc, Marie Uguay et François Charron ainsi que la poésie surréaliste française et la poésie classique japonaise.

- La leçon de piano de Jane Campion et l’œuvre littéraire et cinématographique de Marguerite Duras.

- Ave Maria de Giulio Caccini, Für Alina d’Arvo Pärt et Tu m’aimes-tu de Richard Desjardins.